Quelques points notés à la Conférence INSPIRE 2009?
Sachant que la conférence INSPIRE était incluse dans GSDI 11 (pour « IDG globale »), avec donc une ampleur supérieure aux manifestations habituelles et une masse critique de nouveautés (au moins pour moi). Je reviendrai sur certains plus tard. Désolé si des points sont incompréhensibles faute de contexte : je manque un peu de temps pour développer. Mais je réponds aux questions…
- Constat de la présence française : bien plus forte que l’année dernière, avec 8 conférences contre 2. La participation française est au 14ème rang, derrière la Turquie, entre autres : 17 personnes, dont les 3 d’Eurogeographics, 4 privés, 5 IGN, 3 BRGM, 2 MEEDDAT.
- Un sujet émergeant : le contrôle qualité des données (urbaines, orthophographies…) par un tiers certifié.
- Un point notable : les PME innovantes prennent déjà position sur la mise en oeuvre d’INSPIRE. Par exemple, une société de service (R-U) propose des services de transformation à base de GML, alors que la tonalité de la communauté française est davantage qu’ « on ne sait pas faire ».
- Explication de la démarche de la Commission sur SEIS [un projet européen] : ce n’est pas un acte réglementaire, mais “une approche” destinée à moderniser, simplifier, rendre plus efficace les flux d’informations environnementales liés au rapportage, analyses etc. Cela vise à moderniser les obligations de rapportage dans les textes existants pour passer à des obligations d’information en diffusion tendue (streaming)
- Relance du State of Play, enquête sur l’état de l’art parmi les pays européens. « Si le règle sur le suivi et le rapportage est une obligation de la directive, le State of Play est une analyse au niveau européen davantage qualitative (experts/ateliers) ». Lancement en septembre 2009.
- Le problème du faible nombre de personnes disposant des compétences exigées par la mise en oeuvre de la directive pose la question de l’éducation et de la formation. Nous avons le même problème en France, notamment pour ce qui est des animateurs.
- La question de la maintenance des règles est permanente. La Task force IOC, qui s’est réunie pour la première fois le jeudi 18.06 pourra servir de modèle à d’autres groupes permanents. Elle sera chargée, par exemple, du suivi des guides de recommandations techniques. Celles-ci sont en effet indispensable à une réelle interopérabilité que les règles actuelles ne permettront pas d’atteindre réellement.
- La relation avec les institutions internationales de normalisation sont un des sujets à régler. Je suggèrerais de renforcer le rôle de l’IGN dans le domaine de la normalisation, qui va être critique dans ce domaine dans les années à venir.
- A noter que, d’après le rapide inventaire réalisé par la Commission sur l’état des services en réseau dans les EM, la France fait partie des pays qui apparaissent les plus avancés. Beaucoup ont répondu à côté.
- Quel futur? Les réseaux enterrés, leur tracé (les sortir de la tête des homme de terrain). Faire entrer la 3D dans les bâtiments et l’intégrer de l’échelle de la pièce jusqu’à l’urbanisme. Intégration de l’heure dans les modèles urbains (déplacements, bruits, pollution…).
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